Paris, 1842 | { La Comédie Humaine }

Le monde entier connaît Honoré de Balzac pour son œuvre majeure, La Comédie Humaine, portrait littéraire et quasi photographique d’une société en pleine mutation.On connaît moins l’attrait de l’écrivain pour le vêtement. Pourtant Balzac, amoureux de la chose portée, par pur attrait esthétique, mais aussi parce que le vêtement reste le reflet premier de l’apparence sociale, a écrit de nombreux ouvrages sur la question.

On y retrouve l’obsession observatrice de l’écrivain qui souhaite montrer à quel point il domine puisque qu’il embrasse les codes parisiens. Son tourbillon excessif – cette passion-ci – l’ayant une fois de plus ruiné en dépenses somptuaires chez ses nombreux tailleurs…

Et l’intention du fouilleur d’âme, qui nous rappelle que le vêtement est une arme de conquête, et avant tout, de conquête de soi.

Parce que l’élégance reste au cœur de la culture et du savoir-faire français, parce qu’Honoré de Balzac en est l’esprit, sinon la lettre, parce que La Comédie Humaine, chef d’œuvre classique, bouleverse toujours par son écrasante modernité. Et parce que le clin d’œil est parfois le meilleur des hommages, La Comédie Humaine semblait un nom sur-mesure pour une marque dont la philosophie est tout entière axée autour du savoir-faire d’artisans reconnus.

Si la philosophie est donc Balzacienne, la conception et la fabrication de nos articles de mode sont bien ancrées dans notre ère, et les basiques, chers à notre Société, sont revisités pour s’adapter à cet esprit.

D’où vient notre Coq, emblème de La Comédie Humaine ?

Issu de l’ouvrage Scènes de la vie privée et publique des animaux, ouvrage collectif dans lequel Balzac a écrit plusieurs chapitres, illustré par J.J Grandville, célèbre caricaturiste de l’époque, le Coq fait son apparition dans l’Histoire d’un lièvre.

Cette brève citation accompagne la gravure de ce Coq : “Tout près d’un village qu’on appelle Puteaux, j’aperçus un Coq. Mes yeux, las de voir des messieurs et des dames, s’arrêtèrent avec complaisance sur cet Animal. C’était un habitué de la barrière du Combat, un Coq de la plus belle espèce : il était haut en jambes et se cambrait en marchant, comme un Coq qui ne veut rien perdre des avantages de sa taille : il y avait dans toute sa tenue quelque chose de militaire qui me rappela les soldats français que j’avais vus souvent se presser autour de mon théâtre des Champs-Elysées."

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